top of page

Présentation générale

Le lancement d’une revue francophone ouverte sur le Pacifique présuppose une acceptation, exprimée par le mot de “confluence”, de la convergence de sources multiples, de la confrontation de langues multiples, un respect de leurs diversités, l’attitude de recevoir et en même temps la volonté de donner. 

Au moment où, dans l’histoire du monde, les images médiatiques semblent bâtir une nouvelle culture régie par la fascination de l’instantanéité et priver la parole de tout contenu de sens au profit d’une efficacité immédiate, Confluences océanes veut affirmer la confiance renouvelée dans la dimension d’ouverture à la vérité de la parole et de la création artistique. 

Dans ce titre, l’accent est mis sur la persistance de ce qui s’échange et se mêle sans se perdre, comme les rivières d’eau douce qui gardent longtemps leur spécificité avant de confier leur origine aux vastes étendues marines. Il y a là l’indication d’un forme d’hospitalité et d’amitié, une image qui donne à penser comme toute image véritable, qui n’oublie pas les remous et les entrelacs dont elle tire son existence. La fidélité aux sources diverses est indissociable de la certitude de leur devenir à travers la relation aux croisements féconds et la reconnaissance des apports multiples qui définissent le programme de Confluences océanes. 

Les différentes provenances des contributions et l’ouverture à d’autres espaces, Océan Indien, Océan Atlantique, les Antilles, l’Europe “aux anciens parapets” vont sous le signe de l’amitié et de la volonté de partage. Cette volonté a été récemment affirmée par des écrivains comme Le Clézio, Gary Victor, Édouard Glissant qui, reprenant l’indication de Goethe d’un “littérature universelle”, prônent le renouveau d’une “littérature-monde”, comme antidote aux enfermements ethniques. Faisant de la langue française le lieu de cette convergence, la revue entend développer une “pensée-monde”, ouverte aux esprits bienfaisants et aux saveurs salines du vent océanique. 

Elle ne refusera en aucun cas l’apport d’autres langues et notamment l’anglais pour la réalité océanienne, signes des épreuves de l’histoire si riche et si contraste du Pacifique et des autres pays d’Outre-mer, mais elle essaiera d’abord de les penser.

 

Riccardo Pineri

Blocs

Consignes aux auteurs

Les auteurs doivent soumettre leur contribution qui sera étudiée par le Comité de lecture dans un délai maximum de deux mois, au directeur de la publication, à l’adresse électronique suivante : confluencesoceanes@gmail.com

Les articles parviendront à la revue Confluences océanes sous les normes et précisions suivantes :

- Texte en word, times, caractère 12

- Titre et sous-titres en caractères gras

- Nom de l’auteur, avec éventuellement une présentation (professionnelle/personnelle) rapide, résumé en français et anglais de l’article avec mots clés, adresse Internet individuelle

- Les notes en bas de page doivent être numérotées et en caractère 10

- Les termes en langues étrangères seront indiqués en italique

- Les abréviations, citations entre guillemets et sigles doivent être conformes aux règles internationales (voir sites Internet dédiés)

- La bibliographie figurera en fin d’article, les auteurs (nom, prénom) signalés par ordre alphabétique

- Si l’article (ou une version antérieure) a déjà été publié dans une autre revue, il convient de l’indiquer explicitement en note

- Les illustrations éventuelles (en N/B et/ou couleur) seront au format maximum A4 en 300 dpi et en jpg (photos, cartes, tableaux, schémas, etc.) ; elles peuvent être soit intégrées au texte, soit fournies en pièces jointes. L’iconographie doit être libre de droit, l’origine clairement indiquée et la légende précise

- Les comptes-rendus proposés d’ouvrages (essentiellement sur le Pacifique) ne dépasseront pas 5000 signes, accompagnés du scan de la couverture.

 

Le Comité de lecture de la revue n’a pas pour mission de corriger les fautes d’orthographe ou de syntaxe de l’auteur ; il statue sur l’intérêt de la contribution et peut demander des précisions ou des modifications. Après acceptation par le comité de lecture et échanges avec l’auteur, ce dernier recevra une version finale de sa contribution en pdf. qui vaudra bon à tirer (BAT).

Un exemplaire de la revue sera offert à l’auteur de chaque article.

Direction de la publication : Riccardo Pineri - Daniel Margueron -  Jean-Luc Bodinier

 

Membres du Comité de la revue :

Carole Atem

Jean Luc Bodinier

Andreas Dettloff

Teiki Huukena

Daniel Margueron

Patrick Chastel

Riccardo Pineri

Jean-Marc Regnault

Henri Theureau

 

Logo 4e de couverture : Andréas Dettloff

Maquette : Orapix studio (orapix.studio@gmail.com)

Logo de l’association : A’āmu

© Tous droits réservés - Association Tāparau.

  • Facebook - Black Circle
bottom of page