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Des Polynésiennes et Polynésiens aux Jeux Olympiques

par Patrick PONS


Le Tahitien Maurice Apeang champion de France des super-plumes en 1978.
Le Tahitien Maurice Apeang champion de France des super-plumes en 1978.

Le plaisir des Polynésiens à pratiquer le sport ressort de plusieurs articles de ce numéro. Cela va bien au-delà quand on dresse la liste de celles et ceux qui ont figuré aux meilleures places dans les compétitions locales, nationales et internationales. Les citer dépasserait le cadre de cette revue. Patrick Pons nous fournit ici de brèves notices sur celles et ceux qui ont participé aux Jeux Olympiques. 


La liste ci-dessous les énumère chronologiquement.







Maurice APEANG

JO de Munich, 1972

Boxe

À jamais le premier ! 


Maurice Apeang est le premier Polynésien à porter les couleurs de l’équipe de France aux Jeux Olympiques.


En 1972, il est alors âgé de 21 ans et rejoint Munich en Allemagne, théâtre de la XVIIe olympiade d’été, trente-six après les Jeux de Berlin et la démonstration de la puissance du nazisme et d’Hitler.


Hélas ! ces Jeux en septembre 1972 sont marqués par le terrible attentat dont est victime l’équipe d’Israël endeuillée par la mort de onze athlètes.


Le groupe terroriste palestinien Septembre noir avait réussi à pénétrer dans le village olympique et la prise d’otages s’était terminée tragiquement.


La poisse au tirage au sort !


Parmi les grands favoris des poids plumes pour le podium figure l’Américain Louis Self. Un adversaire à éviter dès le premier tour soit les trente-deuxièmes de finale.


Hélas, le tirage au sort désigne l’Américain le lendemain de l’ouverture des Jeux, Louis Self. Le combat en trois reprises de trois minutes est dominé par le redouté Self.


Maurice s’incline dès le premier tour. Il se consolera en conservant dans sa vitrine les deux médailles gagnées aux Jeux du Pacifique (or et bronze).


Les Jeux terminés Maurice entame plusieurs rencontres internationales avec l’équipe de France


La fédération française de boxe lui propose d’intégrer le Bataillon de Joinville et de disputer le championnat du monde militaire.


Maurice décline la proposition fédérale et rentre à Tahiti.


Champion de France !


Trois défaites seulement concédées en amateurs pour cinquante combats.


Il passe professionnel et le 20 juin 1978 dans une salle de Fautaua archicomble, il s’empare du titre de champion de France en battant le tenant Georges Cottoin par KO au 8e round.


En 1978, gaucher redoutable puncheur, il totalisait 18 victoires dont 12 par KO pour une vingtaine de combats disputés. 


À jamais le premier !



Paul BONNO

JO de Montréal, 1976

Cyclisme : poursuite par équipes


Sa sélection est largement méritée pour défiler avec la délégation française sur la piste du stade olympique de Montréal au Canada.


À Tahiti, aux Jeux du Pacifique en 1971, il remporte la médaille d’or en poursuite par équipes et la médaille d’argent au Kilomètre, il n’a que 17 ans !


En 1975, l’année précédant les Jeux, Paul Bonno a été champion de France de poursuite individuelle et champion du monde militaire en Italie.


Pour les Jeux de Montréal, il fait partie de l’équipe de poursuite par équipes avec pour co-équipiers Jean-Marcel Brouzes, Jean-Jacques Rebière et Pierre Trentin.


Les Français terminent à la neuvième place. 


Un champion extrêmement précoce !


Paul Bonno ouvre son palmarès de titres dès 1968.


Encore cadet, il est champion de Tahiti sur route. Paul est bon routier, il remporte plusieurs courses en ligne.


Après sa médaille d’or aux Jeux de Tahiti, Paul obtient une bourse pour le voyage et ses études en Métropole. 


Il est accueilli par le CTR Georges Klein qui a préparé les Tahitiens sélectionnés en cyclisme pour les Jeux de Tahiti.


Il a le niveau et le prouve en disputant le 1er Pas Dunlop, course préparatoire aux championnats de France juniors sur route remportée par Bernard Hinault !


1973, son premier titre national en poursuite individuelle est universitaire ASSU. 


1974, il conserve son titre ASSU. 


Il dispute la finale du championnat de France de poursuite individuelle et s’incline devant Bernard Hinault pour quelques mètres d’écart.


Double champion militaire de poursuite.


La même année, il bat le record de l’heure de Polynésie française en parcourant 42, 523 kilomètres.


Sélectionné en équipe de France pour les championnats du monde à Montréal.


1975, champion du monde militaire en Italie, champion de France.


Sélectionné en équipe de France pour le Mondial en Belgique.


1976 - Vainqueur des Six Jours de Nouméa associé à Daniel Morelon double champion olympique.


1977 - Médaille de bronze du championnat de France.


Sélectionné en équipe de France pour le Mondial au Vénézuela, il est éliminé par le futur champion du monde.


Toujours associé à Daniel Morelon, il gagne les Six Jours de Nouméa et de Papeete.


Il devient champion du monde militaire en Libye.


Formidable poursuiteur, il ajoutera quelques victoires au Six Jours de Papeete.


Bon routier, il a remporté une quinzaine de courses en ligne en Métropole !


Quel palmarès extraordinaire pour celui qui aujourd’hui consacre une partie de son temps au développement du cyclisme à Raiatea.



Diane LACOMBE, dite Golden Fish

JO de Barcelone, 1992

Natation


Golden Fish, Poisson d’or, le surnom lui a été donné à l’issue des Jeux du Pacifique Sud en 1991. Diane le mérite largement : elle a glané 10 médailles d’or à Port Moresby où elle est la reine des Jeux. 


Avant de revenir sur ses multiples performances, il faut retenir son titre de championne de France du 100 mètres dos en 1992 à Dunkerque.


Évidement ce titre lui ouvre les portes de l’équipe de France.


Elle participe aux Jeux des Barcelone. Elle a seize ans.


Des Jeux et des Jeux


Diane Lacombe marche dans les pas de sa sœur Laurence, championne de France cadettes en 1984, membre de l’équipe de France junior, qui a remporté le titre de championne de France senior à Dunkerque en 1985 agrémenté d’un record de France.


Diane, première Polynésienne à être sélectionnée en natation, est malheureusement éliminée en série.


Quelle déception, cependant n’oublions pas que les Jeux Olympiques réunissent les meilleurs nageurs et nageuses de tous les pays, le niveau est extrêmement élevé.


Toutefois le Golden Fish enchantera les Jeux du Pacifique Sud.


Un palmarès en or


1988, c’est le début d’une superbe moisson. À Hawaï, au meeting de Kailua, Diane remporte 10 médailles d’or. Elle est sacrée meilleure jeune nageuse de la compétition.


Diane fait connaissance avec le podium des championnats de France junior. Elle est titrée sur 100 mètres dos et papillon, vice-championne sur 200 x 4 nages. Médailles d’or.


Elle enchaîne pourrait-on dire avec le meeting international de Nouméa qui réunit les Etats-Unis, l’Australie, Fidji et la Papouasie-Nouvelle-Guinée.


Diane monte 11 fois sur la plus haute marche du podium.


L’apothéose arrive avec les Jeux du Pacifique Sud à Port Moresby en 1991.Avec 10 médailles d’or Diane établit un record de victoires.


Disparition tragique 


Diane se consacre à ses études de médecine.


À Tahiti elle nageait pour le Cercle des Nageurs polynésiens, à Poitiers où elle prépare son diplôme de praticien, elle signe au Stade poitevin.


En compagnie du caméraman Gilles Hucault nous l’avions rencontrée pour un reportage sur sa nouvelle vie. 


Brillante étudiante, Diane habitait le neuvième étage d’un immeuble de Saint-Benoît, banlieue de Poitiers.

En juillet 1999, à Punaauia mon téléphone sonne. Mon interlocuteur est Michel Fouasseau, conseiller technique à la retraite qui a consacré et donné d’excellents résultats à la natation polynésienne pendant près de vingt ans.


Sa voie est chargée d’émotion, sûrement des larmes qu’il a du mal à retenir. Il m’annonce un terrible et douloureuse nouvelle, Diane est décédée en tombant de son balcon.


La Polynésie est sous le choc, le Poisson d’or nous quitte tragiquement.



Gary ZEBROWSKI

JO d’hiver de Turin, 2006

JO d’hiver de Vancouver, 2010


Un polynésien champion de snowboard !


Gary Zebrowski est né à Raiatea le 21 juillet 1984.


Très vite, il a été adopté par Chistophe et Barbara Zebrowski.


Comme tous les petits Polynésiens, sorti de l’école, il se dépêche de rejoindre le bord de mer pour pêcher et surfer.


Il a six ans lorsque la maison de ses parents brûle. Son père décide de s’installer aux Deux Alpes près de Serre-Chevalier, station de ski renommée.


Évidemment, il monte sur les planches et en particulier celle de snowboard.


Il débute les compétitions en half-pipe. En 1999, il décroche son premier titre de champion de France en catégorie minimes. Plus rien n’arrêtera Gary !


Deux fois champions du monde


À Sappada en Italie, il devient champion du monde cadet à dix-sept ans.


Trois ans plus tard, il remporte un nouveau titre mondial chez les juniors, à Klinovec en Tchéquie.


La Fédération française de ski le suit de très près, ce champion a un fort potentiel.


En effet, en 2003, il est à nouveau champion de France. L’année suivante, il participe à la Coupe du monde en six étapes. Il monte deux fois sur le podium et termine à quatrième place.


Avoriaz est le théâtre de la finale de la Coupe du monde. Presque en voisin, il se classe premier !


Les Jeux de Turin et Vancouver


Tout à fait normalement, il est sélectionné pour les Jeux olympiques d’hiver à Turin en Italie.


Au marché de Papeete, pour un reportage de l’actualité brulante, nous retrouvons la mère biologique de Gary. Bien entendu, cette femme marchande de légumes est souriante et heureuse, elle sera devant la télévision avec sa famille, les proches et les voisins pour suivre le snowboard comme toute la Polynésie !


Le jour de la finale, les archipels polynésiens retiennent leur souffle : Gary est qualifié pour la finale.


Le grand jour, il se classe sixième de la compétition planétaire.


En 2009, il obtient les meilleurs résultats de ses participations aux épreuves internationales avec une deuxième place à la Coupe du monde et troisième en 2010.


La même année, Gary est retenu pour les Jeux de Vancouver au Canada où il se classe treizième.


Il devient organisateur de compétitions et crée la Tarava Freestyle aux Deux Alpes. 


L’épreuve consiste à opposer les snowboarders amateurs et professionnels.


Sur trois journées, colliers de fleurs et ambiance tahitienne donnent à cette réunion un charme particulier et très original.


Il reste à jamais le premier Polynésien participant aux Jeux olympiques d’hiver.



Anne-Caroline GRAFFE

JO de Londres, 2012

Tae Kwon Do

Médaille d’argent

À jamais la première médaille d’argent !

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Londres samedi 11 août 2012.


Anne-Caroline Graffe s’échauffe avant d’aller disputer la finale des plus de 67 kilos contre la Serbe Milica Mandic.


Il y a deux mois, elle ne faisait pas partie des sélectionnées, mais son amie et adversaire Gwladis Epangue a été touchée par une réminiscence de tuberculose contractée quand elle était enfant. Elle doit déclarer forfait !


Pour la remplacer, le meilleur choix, Anne-Caroline championne du monde en Corée du Sud, à Gyeongju, en plus de 73 kilos.


En mai, deux mois avant Londres, elle remporte le titre européen dans la même catégorie.


Sur le tatami, depuis le début de la compétition olympique, elle a éliminé l’Ouzbèke Mamatova, puis en quart de finale la Coréenne Lee In Jong. Elle arrive en finale après avoir sorti la cubaine Hernandez.


Anne-Caroline enfile son casque, c’est l’heure de vérité. La Serbe Mandic est déjà sur le tapis, 1 mètre 85, elle est plus grande que la Tahitienne, qu’importe !


Mais au dernier round Mandic touche Anne-Caroline à la tête, elle est battue, sept points à neuf. Elle voulait tant cette médaille d’or, en pensant fort à son amie Gwladis.


Un palmarès immense


Anne-Caroline est née dans une famille sportive à Paea sur l’île de Tahiti, Elle a commencé le Tae Kwon Do à l’âge de onze ans.


Vite repérée par le Pôle France d’Aix-en-Provence, elle l’intègre à 16 ans et devient championne de France juniors en 2002.


Elle revient à Tahiti pour repartir quelques années plus tard à l’Insep à Paris, c’est la voie royale ! En 2007,2008, 2009, 2010, 2011 et 2012, elle enchaîne les titres nationaux.


Sur le plan international, médaillée d’or aux Jeux du Pacifique, quatre médailles de bronze et une d’argent complètent cet immense palmarès.


Une belle reconversion


2016, voici les jeux de Rio, Anna-Caroline sera remplaçante de Gwladis Epangue. Elle revient d’une série de blessures et d’une opération de la hanche, avec courage et opiniâtreté : elle a retrouvé son meilleur niveau. Elle sera spectatrice.


Le temps passe, il reste Tokyo en 2020, mais il n’y a que deux représentantes par pays, elle n’est pas retenue.


Place à la voie professionnelle, aujourd’hui elle enseigne au CREPS d’Aix-en-Provence.



Billy BESSON

JO de Rio, 2016

Voile


Quel palmarès : huit titres de champion du monde en huit ans de 2008 à 2016 !


Billy c’est la quarantaine rugissante ! Il est de retour en Nacra 17 pour les Jeux de 2024.


La voile était dans son berceau, à Tahiti sur le bateau de ses parents au Yacht club d’Arue où il a vécu 18 ans.


C’est l’âge où il devient champion du monde catégorie jeunes en Hobie Cat 16 et récidive en 1999.


La poursuite de ses études l’entraîne en Métropole.


Sur le toit du monde !


Ses premiers titres mondiaux, il les obtient en 2008 sur Dart 18 un autre catamaran de sport, puis, en 2013, sur Formule 18.


Il atteint la plénitude avec le Nacra 17, associé à la bretonne Marie Riou : ils sont sacrés champions du monde en 2013, 2014, 2015 et 2016, un quadruplé exceptionnel.


Coup dur à Rio 


Ils sont parmi les favoris pour le podium des Jeux de Rio en 2016, hélas Billy souffre du dos, il n’est pas à 100%, les responsables de l’équipe de France estiment qu’il peut participer. L’équipage termine sixième.


Billy se tourne vers d’autre catamaran sportif sur foils en 50, Marie Riou part faire de la course au large.


En 2023, il est de retour sur Nacra 17 avec pour équipière la calédonienne Noa Ancian. 


À quarante-trois ans, toujours très professionnel et battant, Billy vise un podium. 



MICHEL BOUREZ

JO de Tokyo 2020 (tenus en 2021 en raison du Covid)

Surf


Michel Bourez est né à Rurutu (Îles Australes) en 1985.


Surfeur de renommée mondiale a porté les couleurs de la Polynésie et de la France dans de nombreuses compétions pendant douze ans. Il fut sacré champion d’Europe en 2006. Il fut surnommé familièrement le « spartan », c’est-à-dire « l’invincible ». Sélectionné pour les jeux de Tokyo, il finit à la cinquième place. À la suite de blessures, il abandonna la compétition avant les jeux de 2024. Il porta la flamme olympique et déclara : « Pour moi, cette soirée marque vraiment la fin de ma carrière professionnelle. Et demain, je souhaite que cette page se tourne très rapidement pour pouvoir en entamer une autre, avec la jeunesse polynésienne que je souhaite aider maintenant » (Tahiti-Infos, 13 juin 2024). Personnellement, il n’abandonne pas le sport et se consacre au MMA.



Teuraiteara TUPAIA,

JO de Paris, 2024

Lancer de javelot


Teuraiteara est né à Papeete en 2000. 


En 2019, il quitte la section d’athlétisme d’Aorai pour l’Alsace. Il engrange alors des titres nationaux et européens. Surtout, le 17 mai 2024, il pulvérise le record de France du lancer de javelot avec 86,11 mètres. 


Sélectionné pour les JO 2024, il espérait s’y faire remarquer, mais blessé aux championnats d’Europe, il était visiblement handicapé pour la compétition olympique.


Les deux premiers essais ont été manqués pour faute, et le troisième fut considéré comme non réussi (distance insuffisante pour se qualifier.)


Ce fut bien sûr une immense déception pour le Tahitien qui avait essayé de surmonter sa blessure et s’était donné à fond.


D’après Outre-Mer 360° : 


En dépit de la déception, Teuraiterai Tupaia ne baisse pas les bras et se projette déjà en 2028. « Prochaine étape, ce sont les jeux de Los Angeles, mais avant il y a les championnats du monde à Tokyo, les championnats d’Europe. Toutes ces compétitions, ça va forger un mental un peu plus fort ».


Souhaitons-lui de parvenir aux plus hauts sommets.



Kauli VAAST

JO de Paris 2024

Surf

Médaille d’or (première médaille d’or gagnée par un Polynésien)


Kauli (dont le prénom signifierait « celui qui va dans l’océan ») est né à Vairao (Tahiti) en 2002. Sa famille revient s’installer sur son lieu de naissance alors qu’il a dix ans. Il fut vite remarqué par Raimana Van Bastolaer, célèbre surfeur polynésien. Il eut rapidement un impressionnant palmarès. Il fut par exemple trois fois champion d’Europe du surf junior (2017, 2019, 2020) et, en 2021, il gagna l’open de surf à Hossegor. Sélectionné en équipe de France pour les JO 2024, il rencontra quelques difficultés lors de la septième série (27 juillet), mais fut repêché et se qualifia ensuite en quart, puis en demi-finale. Le 5 août, il profita de conditions exceptionnelles de l’océan sur un spot qu’il connaissait bien et remporta la médaille d’or.


Empruntons le récit de l’exploit au journal L’Équipe du 6 août 2024 :


Le Polynésien ne pouvait pas mieux démarrer sa série : le surfeur de Vairao s’est engouffré d’entrée dans un énorme et long tube, il est resté profond et en est sorti les bras en l’air. Il savait que le score allait tutoyer la perfection, il ne s’est pas trompé, les juges lui ayant attribué un 9,50 !


Robinson a répliqué avec un joli tube mais beaucoup plus petit et moins long, l’Aussie a été bien noté avec un 7,83. Vaast s›est mis en orbite avec un autre tube de folie, scoré celui-là 8,17. Avec un total de 17,67, le Tahitien venait de mettre la barre haut, très haut. Elle était alors inatteignable.


Kauli expliqua ainsi son triomphe : « j’ai eu le mana ».


Sa carrière mondiale commence à peine.



Vahine FIERRO

JO de Paris 2024

Surf


Vahine est né à Uturoa en 1999 et a vécu à Huahine où elle surfe depuis l’âge de 5 ans. Elle commence les compétitions à 14 ans.


En 2018, elle devient championne du monde junior en Australie.


Elle est sélectionnée en équipe de France en 2021 et obtient des succès remarquables dans les compétitions nationales et internationales.


Sélectionnée pour les JO 2024, elle est battue en huitième de finale par Johanne Defay.


Objectif prochain : Los Angeles 2028 ? 


Ouvrages de Patrick Pons sur le sport en Polynésie française


1979 : L’Histoire du sport à Tahiti Tome 1 avec Bernard Robin

1992 : L’Histoire du sport à Tahiti Tome 2

2003 : L’Histoire du sport à Tahiti Tome 3

2005 : L’Année du sport 2003

2007 : L’Année du sport 2004

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