Victor Segalen
- bureau Nahei
- 1 avr. 2023
- 3 min de lecture
éléments biographiques
1878-1907-1919

1878 : le 14 janvier : naissance de Victor Segalen à Brest, d’une mère Ambroisine, femme autoritaire et d’un père écrivain au commissariat de la Marine, personnage effacé.
1883 : naissance de Jeanne sa sœur. Étude chez les Jésuites.
1893 : échec au bac, pensionnaire trois mois au collège de Lesneven.
1894 : retour à Brest, baccalauréat philo, prix d’excellence.
1895 : commence ses études de médecine de la marine à la faculté des sciences de Rennes.
1896 : admis à l’école de médecine navale de Brest.
1898-1902 : études à l’École de santé navale de Bordeaux. Découvre, entre autres, l’écrivain Huysmans, auquel il rend visite à Ligugé qui lui fait découvrir l’esthétique de l’école symboliste.
1999 : Segalen écrit le texte An dreuz an Arvor, après un périple en vélo en Bretagne ; ce premier récit contient de nombreux thèmes qui habiteront son œuvre : le passé, le réel et l’imaginaire, « la disparition des signes » du fait de la religion.
1900 : mai et novembre, épisodes de « neurasthénie » (dépression nerveuse), suite à une rupture amoureuse exigée par sa mère. Découvre la pensée de Nietzsche.
1901 : fait la connaissance de Saint-Pol Roux et Rémy de Gourmont qui lui suggèrera, à sa nomination à Tahiti, de rencontrer le peintre Gauguin.
1902 : le 29 janvier, il soutient sa thèse de médecine intitulée L’observation médicale chez les écrivains naturalistes qui deviendra Les Cliniciens ès-lettres. Segalen se passionne pour Arthur Rimbaud. Stage à Toulon où il découvre l’opium.
1902 le 1er septembre, il est nommé médecin de 2e classe.
1902 : nommé à Tahiti, il quitte la France le 10 octobre pour New-York sur La Touraine ; à bord il s’initie à l’ethnologie avec le professeur Léon Lejeal. Il traverse l’Amérique en train pour San Francisco, où il contracte la fièvre typhoïde qui aurait pu lui être fatale.
1903 : le 23 janvier : arrivée à Tahiti à bord du Mariposa.
1903 : le 27 janvier il embarque sur La Durance, en mission de secours aux Tuamotu, victimes d’un cyclone, en mars il effectue le tour de l’île et est impressionné par la grotte de Maraa. Liaison avec une jeune fille : Maraea.
1903 : le 1er mars, il déclare « tenir » le sujet des Immémoriaux, livre nommé à l’époque Au cinquième monde, ou Le promeneur de la nuit ou encore l’Immémorial émigrant.
1903 : avril et mai séjour en Nouvelle-Calédonie et à Wallis, de retour à Pape’ete, il réunit la documentation pour son livre dans la bibliothèque de Me Goupil. Musicien confirmé, il est nommé membre du jury du concours de himeme du Tiurai (fêtes du Juillet).
1903 : le 3 août il arrive à Nuku-Hiva, deux mois après la mort du peintre Paul Gauguin. Du 10 au 13 août il est à Hiva Oa, où il interroge le pasteur Vernier, Tioka et écoute une vieille femme réciter des généalogies, tout en s’imprégnant des lieux. Le 15 août départ des Marquises avec les biens de Gauguin qui seront vendus aux enchères à Papeete en septembre ; il y acquiert des toiles, des bois gravés et la palette du peintre.
1903 : septembre, tournée aux Îles-sous-le-Vent.
1904 : en janvier il est aux Gambier et aux Tuamotu, fin février aux Îles-sous-le-Vent.

1904 : le 1er septembre départ de Tahiti à bord de la Durance pour la France, à bord il travaille sur Les Immémoriaux, octobre à Java, novembre-décembre à Ceylan (panne du navire).
1905 : janvier à Djibouti où il s’intéresse à Rimbaud, 4 février, arrivée à Toulon où il fait la connaissance de l’écrivain-marin Claude Farrère (ami de Pierre Loti). De passage à Paris, il découvre les toiles de Gauguin chez Daniel de Monfreid.
1905 : le 3 juin il épouse la fille d’un médecin brestois, Yvonne Hébert, il est nommé dans sa ville natale médecin à l’école des Mousses, et il poursuit la rédaction des Immémoriaux.
1906 : naissance de son fils Yvon (Annie naîtra en 1912).
1907 en septembre, sous le pseudonyme de Max Anély, Victor Segalen publie à compte d’auteur, au Mercure de France Les Immémoriaux. Il espère le prix Goncourt afin de pouvoir engager la rédaction d’un nouveau livre, mais aucun juré ne vote pour ce roman.
1908 : il apprend le chinois.
1909 : départ pour la Chine.
1919 : le 21 mai sans doute, décès dans la forêt bretonne de Huelgoat ; il est enterré le 24 dans le cimetière de la commune.




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